
La location de courte durée est interdite tant que le Québec est en pause. Sur sa page facebook, le Ministère du Tourisme précisait que seulement les locations de 31 jours ou moins étaient interdites.
Voici le message que j’ai reçu aujourd’hui. « Bonjour Jean, je suis vraiment confuse avec toutes les infos qui circulent. J’ai loué à un couple de Francais « pris » au Québec dans le contexte de la covid, du 13 avril au 15 mai. Je leur louerais à un prix dérisoire mais bon c’est mieux qu’un condo vide. Me recommanderais-tu de leur demander de modifier leur réservation pour un séjour de moins de 31 jours? Ai-je le droit de louer de cette façon? »
Ma réponse a été de louer pour la période demandée, mais de bien vérifier leur intention de respecter les règles de confinement. Ma réponse aurait été la mme si cela aurait pour une infirmière qui veut éviter de contaminer sa famille. Bref louer pour 1 à 3 mois est une avenue intéressante. Tant qu’il a un confinement de requis, il faut s’assurer que votre locataire en a vraiment besoin et qu’il va respecter les règles sanitaires et d’éviter des déplacements interrégionaux non essentiels. Notez que le calendrier d’Airbnb est bloqué au Québec pour toute la période de confinement (présentement jusqu’au 4 mai). Mais il y a facebook et d’autres sites pour louer.
Forte demande cet été en ville
10 700 unités d’habitation devaient être livrées au cours des mois d’avril, mai et juin à l’échelle du Québec. Au cours des prochains mois, ce sont donc des milliers de familles québécoises qui vont devoir quitter leur lieu de résidence actuel pour céder la place à un acheteur ou à un nouveau locataire, pour se retrouver temporairement sans logis, et sans savoir quand ils auront accès à leur propre maison, condo ou appartement neuf en raison des conditions créées par la crise de la COVID-19.
La construction de plusieurs unifamiliales et des immeubles à revenus ne sera pas terminée le 1er juillet. Comme ils n’auront pas renouvelé leur bail, plusieurs devront chercher un logement temporaire pour quelques mois. Un logement meublé permet d’éviter deux déménagements.
Quels sites utiliser?
J’ai préparé une liste dans mon article intitulé Comment offrir pour quelques mois un logement meublé
Il y a des groupes sur facebook :
Relocalisation temporaire due au COVID-19
Hébergement pour Quarantaine et Personnel médical , À QUÉBEC
MONTREAL FURNISHED TURNKEY RENT READY MONTHLY RENTALS
Mise à jour du 9 avril 2020
Au cours des deux dernières semaines de mars, Airbnb a presque doublé le nombre de clients réservant des séjours de plus de 31 jours. 80% des hôtes Airbnb acceptent désormais les séjours à plus long terme et environ la moitié des annonces actives d’Airbnb proposent désormais des réductions de tarif pour les séjours d’un mois ou plus. Airbnb changera sa page principale pour mettre en évidence les séjours à plus long terme. La société a introduit une nouvelle notification pour les hôtes afin de les informer sur les avantages des séjours de plus longue durée, ainsi qu’un guide pour mettre à jour leurs listes pour accepter ces types de réservations. Airbnb a décidé d’en faire une fonctionnalité permanente dans le portail que les hôtes utilisent pour gérer leurs listes. Airbnb comptera plus d’un million d’annonces proposant des séjours mensuels. Ces logements sont équipés de cuisines, laveuse / sécheuse à linge et une connexion Wi-Fi.
Bien que la pandémie de COVID-19 a largement contribué, cette tendance était déjà en cours en 2019. Une nuit sur sept réservée en 2019 était pour un séjour de plus longue durée. De plus en plus de personnes, telles que des étudiants, des médecins et des infirmières en résidence ou d’autres personnes « en transition » se tournent vers Airbnb pour trouver un logement pour des séjours de six à neuf mois.
Voici un message de Airbnb envoyé à un hôte:

Bonne nouvelle, on peut louer à court terme quand c’est pas un touriste. L’association des Résidences de Tourisme du Québec a publié ceci le 19 mai:
« Voici le résumé de notre échange avec la direction des relations partenariales du ministère du Tourisme.La Loi sur les établissements d’hébergement touristique, sous laquelle les propriétaires de résidences de tourisme sont régis, défini clairement qu’est-ce qu’un touriste. C’est une personne qui fait un voyage d’au moins une nuit et d’au plus un an, à l’extérieur de la municipalité où se trouve son lieu de résidence, à des fins d’agrément ou d’affaires ou pour effectuer un travail rémunéré, et qui utilise des services d’hébergement privé ou commercial. De son côté, le Règlement sur les établissements d’hébergement touristique définit ce qu’est un établissement d’hébergement touristique. Ainsi, constitue un établissement d’hébergement touristique tout établissement dans lequel au moins une unité d’hébergement est offerte en location contre rémunération, pour une période n’excédant pas 31 jours, à des touristes et dont la disponibilité de l’unité est rendue publique par l’utilisation de tout média. L’arrêté ministériel 2020-015 a décrété une interdiction d’exploiter un établissement d’hébergement touristique. Donc, par exemple, si l’offre est faite pour des citoyens de la municipalité où se situe l’établissement (résidence de tourisme), l’établissement n’est plus reconnu comme un établissement d’hébergement touristique et n’est donc pas visé par le décret en vigueur. Cette notion vient dicter une ouverture possible de location à court terme. Il est toutefois important de suivre les recommandations sanitaires (distanciation de 2m, visite du logement « virtuelle » de préférence, contrat complété en ligne, etc. (voir ministère des Affaires municipales).Dans le contexte actuel, un propriétaire de résidence de tourisme pourrait modifier son offre de service en indiquant clairement qu’il dispose d’une unité (par exemple un chalet) disponible à une location à court terme (moins de 31 jours), contre rémunération, à un client dont le lieu de résidence est situé dans la même municipalité où se trouve la résidence de tourisme.Dans une telle situation (courte durée), le propriétaire doit d’abord s’assurer auprès de sa municipalité que cet usage est permis. Par la suite, ledit propriétaire devra s’assurer d’avoir rédigé une entente incluant les éléments suivants:- Indiquer clairement la période de séjour (date de début et date de fin);- Indiquer que l’entente ne sera pas renouvelée automatiquement à la fin du terme;- Inscrire visiblement qu’il s’agit d’un hébergement de courte durée à une personne dont le lieu de résidence est situé dans la même municipalité que l’établissement;- Indiquer les raisons du séjour dont voici quelques exemples : relocalisation temporaire due à un incident au lieu de résidence du client située dans la même municipalité (dégât d’eau, incendie, etc.). Pour une situation matrimoniale dans la même municipalité que le lieu de résidence du locataire temporaire, attente d’une maison en construction dans la même municipalité que l’ancien lieu de résidence.Exemple:Donc, un résident de la ville de Magog pourrait très bien réserver un chalet (résidence de tourisme) à Magog, contre rémunération, pour un court séjour de 3 nuits dû à une séparation, le temps de se trouver un lieu de résidence permanent.De plus, il est possible pour les établissements de se tourner vers l’hébergement temporaire de plus de 31 jours. Cette offre peut alors se faire pour des personnes dont le lieu de résidence est situé à l’extérieur de la municipalité où est situé l’établissement. Puisqu’il s’agit de séjours de plus de 31 jours, l’établissement n’est alors plus considéré comme un établissement d’hébergement touristique. Il est toutefois primordial que le propriétaire/exploitant s’informe auprès de la municipalité pour vérifier que l’usage est permis – il doit en fait déclarer que la nouvelle « destination » est conforme à la réglementation municipale. Puisqu’il existe toujours des restrictions de déplacements (seuls les déplacements essentiels sont autorisés), il est important que les propriétaires respectent ces directives. Toutefois, il est maintenant possible d’offrir l’établissement aux producteurs et transformateurs bioalimentaires pour qu’ils puissent y loger leurs travailleurs (Travailleur saisonnier). Tout type d’employeur œuvrant au sein des services et activités commerciales essentiels déterminés par le gouvernement provincial. Dans ce cas, il est fortement recommandé que l’entente soit conclue entre l’exploitant et l’employeur (ceci permet souvent d’avoir des séjours cumulés de plus de 31 jours). »